« Il n’y a pas de performance durable de l’entreprise sans épanouissement de ses collaborateurs. »
Permettez-moi pour commencer de faire un pas de côté espiègle mais bon enfant. Je voudrais dans ce billet vous permettre de penser « out of the box », vous apporter quelques « key facts » et terminer par quelques « guidelines » que vous pourriez mettre en « call to action » « asap ».
Ce franglais qui envahit notre quotidien au travail, a également envahit la sphère personnelle : nos chérubins ont des problèmes de connexion pour leur cours en remote. Il faut dire que ces deux sphères sont devenues totalement poreuses, nos semaines ressemblant à nos weekends, et vice versa.
De nombreuses activités ont été perturbées par la crise sanitaire et la généralisation du télétravail. Parmi elles, le management des équipes au quotidien, devenu un véritable casse-tête. Le management à distance cherche difficilement ses repères et ses bonnes pratiques.
Le « management confiant », nouveau concept émergeant est considéré comme un atout dans cette période de blurring. De plus en plus d’études, y compris celle qu’Oresys a réalisée auprès de 1 150 cadres de tous secteurs le démontre : la prise de conscience collective de la corrélation entre performance de l’entreprise et épanouissement des collaborateurs est réelle. « Il n’y a pas de performance durable de l’entreprise sans épanouissement de ses collaborateurs. »
Mais comment s’emparer de ces sujets alors que les réunions s’enchaînent, alors que la distance affaiblit notre capacité à percevoir les besoins de réussite et d’accomplissement des collaborateurs et collaboratrices ? Comment construire des plans d’évolution dans cette période d’incertitude ? Comment accompagner les compétences, les connaissances et les responsabilités confiées aux uns et aux autres ? Comment faire du management confiant quand le manager lui-même se sent isolé et en perte de sens ? Comment veiller au bien-être de ses équipes quand le manager lui-même se débat pour gérer son propre stress et son propre équilibre vie pro/vie perso ?
Certaines entreprises ont choisi de mettre en place des programmes baptisés
« Manag’Up » ou « Comment manager le « Covid Blues » de ses équipes » pour accompagner leurs cadres dans cette période maussade et vaporeuse. Des programmes ambitieux et sincères mais qui font peser un peu plus encore sur les épaules des managers la responsabilité « d’acteurs-clés » de l’épanouissement de leurs collaborateurs et collaboratrices. Des injonctions au « Soi Parfait » qui ne feraient qu’accroitre le mal-être des managers.
« Be strong » ou « be specific » il faut choisir ! J’ai opté pour le « be specific ». Ma formation à la pédagogie de l’Acto’rs studio et mon parcours de coach en entreprise depuis plus de 25 ans m’ont convaincu de la nécessité de laisser s’exprimer notre singularité et notre créativité.
Au début du XXème siècle, dans la continuité du metteur en scène russe Stanislavski et de ses travaux, Lee Strasberg, Cheryl Crawford et Harold Clurman créaient la « Method Acting de l'Actors Studio », plus tard Sanford Meisner s’en inspirera pour sa « Méthode Meisner ». Tous prônent pour un jeu d’acteur moins extravagant qu’à l’ordinaire, plus simple, plus subtil où s’expriment des émotions vraies.
Que veut dire be specific ? Il veut dire trois choses :
Soyez à l’écoute de vos propres émotions, de vos ressentis et ceux des autres. Apportez une réponse authentique.
Cherchez en vous comment raconter l’histoire autrement, comment la dérouler autrement. Reprenez les cartes en main, redevenez auteur de votre vie.
Faites de votre style, de votre singularité la pierre angulaire de votre management. Gagnez en lisibilité, en clarté.
À situation exceptionnelle apportons des réponses exceptionnelles avec des coaching flash, des coaching narratifs, des ateliers sur le style personnel et des formats sur mesure . « Give the power back to human » pour un retour à la confiance dans l’intelligence relationnelle.
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Note culturelle et humoristique le franglais n’est pas une fatalité >> https://langue-francaise.tv5monde.com/decouvrir/ne-plus-se-tromper/cest-du-franglais
Note culturelle et « open minded » le franglais ne fragilise pas la langue française >> https://onfr.tfo.org/le-franglais-ne-menacerait-pas-le-francais/
Note culturelle, le français a toujours été un « melting-pot » de plusieurs langues >> https://www.leparisien.fr/societe/le-francais-une-langue-vivante-23-03-2018-7621341.php
Note sociologique : Avec la crise, la détresse psychologique des salariés s'accentue de mois en mois. 36% des salariés disent souffrir de dépression, selon un baromètre Opinion Way publié ce mardi. Tandis que sur les quelque 2 000 personnes interrogées début mars, 45% affirment se trouver en situation de détresse psychologique. Les populations à risque sont toujours les mêmes : les moins de 30 ans, les femmes, les managers. Mais aussi les télétravailleurs : « Alors que lors du premier confinement, les plus exposés à la détresse psychologique étaient les salariés en chômage partiel », note Christophe Nguyen, psychologue du travail et président du cabinet Empreinte Humaine.
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